À l’image de l’évêque lui-même, ce bureau est imposant par sa grandeur et sa propreté austère. Des dizaines d’années d’archives pastorales s’entassent sur de sombres étagères, surplombant le grand bureau de bois en face duquel est posé de lourdes chaises de cuir capitonné. L’épais tapis au sol étouffe tous bruits alors que la fenêtre est obscurcie d’un grand vitrail de la sainte vierge.

Se trouvant dans l’aile de droite de l’église, la chapelle peut accueillir une 30aine de personnes pour des cérémonies privés. Son toit en dôme est peint d’imageries saintes et de petites idoles de pierres sont alignés contre les murs. Les bancs s’alignent en deux rangés face au petit autel. L’endroit est très lumineux grâce aux puits de lumière perçant ses murs.

Sous l’église, passé la petite scène où se donne la messe des enfants, se trouve une porte cadenassée. Derrière cette porte, plusieurs pièces aux murs couverts de sceaux de toutes sortes : des chambres pour contenir des démons, équipées pour exécuter des exorcismes sans délais.

Construit peu de temps après l'église, seul le prêtre habitait, à l'origine, au presbytère. Le logement a, depuis, été réaménagé en deux appartements pour y loger le prêtre et l'évêque tout à la fois. Reconnu pour son bois grinçant et ses courants d'air trompeur, les fidèles préfèrent rencontrer leurs officiers dans les bureaux de l'église.

Depuis longtemps trop plein pour permettre de nouvelles inhumations, le cimetière est un terrain vallonné, de retour à un état semi-sauvage. Quelques vieux arbres y prennent racine malgré l'ombre projetée par l'église durant la majorité de la journée. Il s'agit d'un lieu de calme, étant à l'opposé des rues passantes.