Une petite plaque en métal où il est gravé le mot «Administration» décors la porte de ce qui ne peut qu'être qu'un grand placard. À l'intérieur de celui-ci, on fait miraculeusement tenir deux bureaux sur lesquels des dossiers et des ordinateurs portables encombrent. C'est là que les résidents viennent payer leur loyer à tous les mois, assis sur une chaise inconfortable, dans le coin le plus sombre.

Il y a trois chambres par étages, sauf pour le rez-de-chaussé où 2 chambres côtoient le réfectoire, la dernière et ultime chambre située au sous-sol. Celles-ci sont toutes sur le même modèle : une grande pièce munie d’un placard profond, meublé d’un lit simple, d’un bureau et d’une chaise. Une porte étroite mène à une petite salle de bain – douche, toilette et lavabo. Une grande fenêtre permet d'échapper à l'ennuyeux papier peint.

Cuisine faite sur le long avec des comptoirs en angle, plusieurs petites tables réunies créent une grande table commune, entouré de chaises dépareillées. Les tuiles colorées du plancher et le papier peint démodé s’accordent avec les plantes vertes par dizaines pour rendre l’endroit chaleureux. Deux grands réfrigérateurs y bourdonnent constamment.

L'escalier de secours, auquel l'on peut accéder par la fenêtre au bout du couloir sur chaque étage, permet d'accéder au toit. Celui-ci est entouré d'une courte barrière qui, sans prévenir un accident, rend la chute plus difficile. Quelques chaises extérieures y ont été posées avec un cendrier. Sans permettre une vue phénoménale, les couchers de soleil sont agréables à y voir.